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Arnaud Lhermitte

…enfin presque, mais ça fait du bien.

De notre envoyé très spécial Joseph Joséphin alias R., dépêché pour l’occasion.

Bonjour à tous,

On vous l’avait annoncé,

Eh bien ils l’ont eue leur réunion mensuelle du CMP !

Depuis le temps qu’ils l’attendaient cette réunion ! Non mais quelle Époque !

 

J’ai entendu dire qu’on a craint à un moment de ne pouvoir la tenir mais grâce à la ténacité et au dévouement des organisateurs, tout a été préparé de main de maître au pied levé.

Oui, et sans les masques s’il vous plaît !

Pour ne pas éveiller les soupçons, je me suis glissé dans une des ouvertures de cette étrange salle de réunion pour vous la conter du mieux que je peux.

C’est assez singulier ; chaque participant se glisse je ne sais comment dans une petite case. Il reste bloqué dedans durant toute la séance mais il a l’air très content.

Il faut dire que pour une première, c’était réussi.

Mon fidèle secrétaire Vincent avait tout prévu et prévenu : tout le monde reçu à temps sa missive, le jour et l’heure, les codes d’accès et le mot de passe (encore du mystère !)  Pour le lieu, vous l’avez compris c’était chacun pour soi, dans sa chambre quelle qu’en soit la couleur s’il le souhaite et … ZZZZOOOOM… 20 heures, c’est parti, ça roule !

Monsieur Peter en grand ordonnateur est aux manettes et à la technique, Monsieur Cocodenoix et votre serviteur jouent les duellistes pour animer cette première. La salle de cases se rempli petit à petit, je compte déjà une bonne dizaine de participants parmi lesquels Monsieur Patrick bien sûr qui comme à l’accoutumée nous accueille sur le seuil de la zoomsalle, Messieurs Daniel, Fabrice, Pierre, Filaos, Francis, jean-François étaient dans l’hémicycle, notre ami Pallas dans le fond avait fait le déplacement tout spécialement et Monsieur Lepêcheur avait laissé le boulier pour les amis.

Après les civilités d’usage (c’est pas passqu’on n’est pas vraiment les uns et les aut’ devant cézigue qu’on doit contrarier la bienséance et dire adieu aux bonnes manières, on est pas des apaches ! comme à l‘habitude de dire mon ami Chéri-Bibi), la soirée peut commencer.

Monsieur Zilliox alias Jean-Marie qui aime bien que les choses soient à leur place a déniché dans un vieux numéro de l’Illusionniste (le 245 pour être précis) une méthode pour que les cartes de son jeu viennent se regrouper et se ranger toutes seules comme des As qu’elles sont.

La salle de réunion s’est très vite élargie de l’intérieur et quelques récipiendaires retardataires s’installent. Les petites cases rétrécissent avec leurs habitants mais personne n’est froissé. Nous sommes maintenant une petite vingtaine, Monsieur Maurice a rejoint les rangs, Jo Magix est bien installé, et Messieurs Xavier, Pierre et quelques autres se calent dans leur fauteuil…

Monsieur Peter, tel un magicien en vadrouille nous entraîne avec « All alone » sur une plage digne de l’île de la tentation, peuplée des jolies filles, rien qu’à les imaginer… c’est un Régal. La soirée commence à chauffer et nous proposons une étude assez poussée sur la vie sexuelle des rubans-caoutchouc-élastiques qui nous a été soufflée par le Professeur Duraty.

Monsieur Cocodenoix prend la relève et nous offre une belle démonstration de l’utilisation du Brainwave à sa manière. Quand la carte pensée est sortie du jeu avant qu’on l’ai pensée (ou presque), c’est encore un truc malin qu’il avait gardé sous le couvre-chef ce cher Coco !

Et puis, tandis que la soirée s’enfonçait dans la nuit noire, l’intarissable chercheur en frac mauve ouvrit la porte de sa chambre jaune, pour nous décrire dans les plus petits détails les mystérieux rouages et mécanismes de son livre fantastique aux allures de mon ami Verne, celui dont la plume d’or écrit toute seule. S’il avait été là, Leroux serait heureux !

Nos échanges se poursuivent, je propose à mon tour un petit divertissement, le fantôme blanc issu d’une revue ancienne (l’illusionniste, troisième trimestre 1977 pour les collectionneurs) et pour parfaire, Monsieur Francis nous parle d’un jeu à double entrées croisées dont je ne dévoilerai pas les secrets, je vous livre juste le nom du bremmier : 310 ! Monsieur Peter enchaîne une tirade sur les cardsharks, et Monsieur Cocodenoix, avec sa générosité légendaire dévoile ses trouvailles et astuces autour des enveloppes à échanges puis ajuste ses lunettes pour décortiquer les joies du spliting ou comment déshabiller une carte.

Et voilà chers amis, le contenu détaillé de cette belle soirée qui nous a rapprochés de Morphée.

Tous les participants sont sortis de leur boîte, on a fermé la lucarne et pour une fois malgré l’heure tardive, personne n’a eu trop de mal à rentrer chez soi.

À bientôt pour une autre aventure !

P.C.C.AL